Portrait de Pierre, ostéopathe

Le portrait de Pierre Gardoni

Ostéopathe

J’exerce le métier d’ostéopathe depuis 2011 en cabinet. Après quatre années d’une riche collaboration auprès d’une ostéopathe en biodynamie, je m’installe dans mon propre lieu. Je me forme alors aux bases de la médecine traditionnelle chinoise et à l’étiomédecine tout en approfondissant mon approche tissulaire de l’ostéopathie auprès des bébés et des enfants. C’est aujourd’hui vers le potentiel thérapeutique des rêves éveillés que je me tourne pour déplier ma pratique dans une nouvelle dimension et me rapprocher de ce qui m’anime profondément.

Je suis marié, père de deux enfants, et collabore régulièrement avec une chanteuse lyrique dans l’organisation d’atelier sur le chant et le soin du chanteur.

J’aime le chant pour la pratique respiratoire et vibratoire qu’il propose au corps et les pratiques d’hormèse, notamment par le froid et la respiration.

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La mission de Pierre

La pratique de l’ostéopathie se situe bien souvent dans un entre deux : entre l’art et la science, entre le corps et la psyché, entre la thérapie et l’entreprise… Le fascia, notre tissu de prédilection en ostéopathie, est le tissu du lien par excellence : il est omniprésent, nourrit et soutient l’ensemble des autres tissus, et passe pourtant presque inaperçu. J’ai la conviction que c’est dans ces interfaces que se passe le soin : du thérapeute au patient, du patient à l’intelligence de son intériorité, et de son intériorité au monde.

Prendre soin de la relation entre un tibia et un fémur, une plèvre et un poumon, ou entre un père et son enfant, ou une femme et les rêves de son enfant intérieur, c’est à chaque fois prendre le temps d’être en intimité avec une histoire et permettre qu’une cohérence plus grande se déploie dans son interface. Des liens se recyclent alors, s’actualisent, se tissent ou se retissent.

Le principe même du tiers-lieu est dans cet entre deux : un interstice fécond entre un mur et une route, ou une lisière entre une prairie et une forêt, où une multitude de rencontres singulières, justement dans cet espace qui n’est pas vraiment ceci ni tout à fait cela, va pouvoir advenir. Je crois que c’est précisément dans ces lieux que des nouvelles manières de vivre la vie émergent et nous enseignent et nous soutiennent dans ce changement de civilisation que nos corps expérimentent.